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Suzanne C. Wery |
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S'autoéditer : Mes conseils En 2019, lorsque j’ai découvert que je pouvais autopublier mes romans, ce fut bien évidemment une grande joie. Ce dispositif m’offrait l’opportunité de tenir mes livres entre mes mains sans avoir à attendre qu’une maison d’édition veuille bien les publier. Cela dit, je me suis vite rendu compte de tout ce que le mot « auto » cachait. Tout d’abord, sache que l’ensemble des étapes depuis la réécriture jusqu’à l’impression de ton roman t’incomberont. Alors, il faut bien réfléchir et déterminer si tu te sens capable de tout gérer.
Pour avoir fait de nombreuses erreurs moi-même, pensant à tort que les écueils de mes prédécesseurs ne me concernaient pas, je me permets de te donner quelques conseils et j’espère que tu les accueilleras avec plus de lucidité que je ne l’ai fait à l’époque.
2 - N’aie pas peur de faire lire ton travail ! Que ce soit ton texte à paraître ou d’autres écrits pour avoir des retours extérieurs bienveillants. J’ai pris en considération TOUS les avis que l’on m’a donnés sur mon manuscrit et même sur la première édition du tome 1 de ma saga. Cela ne veut pas dire que tu dois forcément modifier ton roman en conséquence, mais que tu prends en compte les remarques pour te poser les bonnes questions. Et c’est en se posant les bonnes questions que l’on produit en général une histoire plus cohérente et plus pertinente. 3 - Confie la correction de ton roman à une personne qualifiée. On ne le répétera jamais assez, mais les œuvres publiées sans cette étape fondamentale font du tort à tous les autoédités et leur font perdre en crédibilité. Pour ma part, la première édition de mon roman comportait de nombreuses coquilles (pour diverses raisons, dont certaines personnelles). Pour la réédition de celui-ci, j’ai investi dans Antidote, un logiciel de correction, et j’ai fait appel à un correcteur professionnel dont les coordonnées se trouvent sur la page Collaborations. J’ai aussi pu compter sur les yeux de lynx d’une amie et l'aide d'une professeure d'anglais pour les passages écrits dans cette langue. Et n’oublie pas : tu es le seul responsable si des fautes persistent dans ton œuvre, car c’est TOI l’éditeur ! 4 - Réalise une couverture soignée ou engage un graphiste. De nombreux conseils sont dispensés sur les blogs d’autoédités en ce qui concerne la couverture d’un roman, je te laisserai les lire. Pour ma part, je me suis formée à utiliser le logiciel gratuit Gimp et j’ai réalisé mes couvertures : pour qu’elles ressemblent exactement à ce que je voulais et pour limiter mes dépenses. Si tu n'as pas la possibilité financière d'engager un illustrateur ou un graphiste, tu peux réaliser une couverture sobre, mais efficace, en dénichant une image libre de droits pertinente ou en achetant une photographie dans une base de données d'images. Je suis d'avis que toute réalisation personnelle, vaudra mieux que d'utiliser l'intelligence artificielle générative. À toi de faire tes propres choix !
Outre le fait de devoir se charger de la qualité du roman publié, l’une des montagnes à franchir fut les démarches administratives. © Suzanne C. Wery, 2025 – Toute reproduction ou représentation de cet article sans le consentement de l’auteure est interdite par la loi sur le code de la propriété intellectuelle - Mise à jour : 18/11/2025 |
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